<--! greve RATP -->
mercredi 13 février 2013

Greve RATP - Greve SNCF

LES GREVES - ON EN PARLE

Mais si les grèves continuent à perturber la vie des Français, la loi de 2007 (droit pour les usagers du service minimum) a eu un impact direct sur l'information fournie aux voyageurs. L'obligation pour les agents de se déclarer 48 heures à l'avance permet aux entreprises d'évaluer les équipes sur lesquelles elles peuvent compter pour planifier le trafic des trains, des métros et des bus.

Cependant, il faut savoir qu'il ne s'agit pas réellement à proprement parler de service minimum mais plutot d'information minimum. En effet, aucune loi n'oblige un gréviste à travailler, le principe du droit de grève doit être préservé pour la démocratie. Mais les employés désirant se mettre en grève doivent se déclarer au minimum 48h avant auprès de leur employeur.


L'EFFET PERVERS DU SERVICE MINIMUM

L'effet pervers de cette loi reste cependant la déclaration de vouloir être en grève mais de ne pas l'être réellement !
Prenons un exemple :
 - 48 h avant, 50 % des employés se déclarent en grève
 - Le jour J, les employés prennent leur service !

De fait, l'organisation mise en place n'avait prévu que 50% des employés. Le temps de s'adapter à la présence des employés, le mal est déjà fait.
Les employés qui s'étaient déclarés en grève et qui viennent finalement à leur travail sont payés et mis à disposition mais l'organisation doit se réadapter ... ou pas.

C'est la raison pour laquelle, il peut y avoir plus de trains que prévu les jours de grève !

Pour obliger les employés à travailler, la seule arme actuelle de l'Etat relève du préfet qui peut réquisitionner les conducteurs lorsqu'il est établi qu'une atteinte est portée au bon ordre et à la sécurité publique. Un cas de figure encore inédit.

DE MOINS EN MOINS DE CONFLITS SOCIAUX

Vous souvenez vous de la grosse derniere grève de la RATP, de la SNCF ?

Quoi qu'il en soit, les conflits sociaux perdurent dans ces entreprises de transport. Rappelons-nous l'automne 2010 et ses soubresauts liés à la réforme des retraites. La RATP a ainsi cumulé 52.530 journées de grève cette année-là, alors qu'elle n'en avait dénombré que 8038 en 2008. Le nombre de jours de grève par agent de la RATP avait alors grimpé à 1,21 en 2010, contre 0,18 en 2008. Même constat à la SNCF où l'année 2010 marque un pic de «conflictualité».

Ainsi, le nombre de préavis de grève déposés à la RATP a baissé depuis 2007. On en comptait plus de 180 par an en 2003 et en 2004 alors que, après 2007, leur nombre est tombé à 59 en 2008, 80 en 2009 et 58 en 2010.

(source LE FIGARO)

PARTAGER

  





Aucun commentaire :

 
.